Déjà deux ans ! En Juin 2018, j’ai eu la chance de me former à l’imagerie mentale. J’étais aux côtés d’Olivier Leprêtre, Préparateur mental. Il travaille notamment auprès du Stade Toulousain. C’est également un consultant en psychologie du sport avec des sportifs professionnels. J’ai aussi travaillé avec Mika Brageot. C’est un pilote de vol acrobatique. Il est membre du championnat du monde Red Bull Air Race et de l’équipe de France de Voltige aérienne.

Cette formation sur deux journées avait pour objectif de proposer des exercices permettant d’inclure l’imagerie au cœur l’entrainement et d’explorer ses nombreux champs d’application. Nous avons abordé l’imagerie technique et de stratégie. Nous avons aussi discuté du renforcement de la confiance. La visualisation pour la préparation des compétitions et l’aide à la concentration ont également été abordées, etc.).
Une approche complète
- Aspects théoriques (perspectives / dimension / modalités sensorielles préférentielles, structure cérébrale et activités induites)
- Caractéristiques des images mentales (vivacité, netteté, contrôle, temporalité, exactitude…)
- Fonctions cognitives et motivationnelles
- Domaines d’application : Perfectionnement technique / Confiance / Motivation / Anxiété / Dimension tactique / Récupération fonctionnelle (sportif blessé)
- Évaluation / Autoévaluation d’une séquence motrice pour adapter les contenus
- Exercices et Applications pratiques sur le terrain.
A retenir :
- Fortes similitudes au niveau fonctionnel et au niveau des manifestations
- Efficacité pour favoriser un apprentissage, corriger un geste ou affiner une technique, sous certaines conditions
- Facilement accessible, peu couteux en énergie, peu fatiguant, autonomie de l’athlète assez rapide
Les leviers d’efficacité à retenir :
- Combiner visualisation et exécution in situ
- Respecter les caractéristiques spatio-temporelles
- Combiner les différentes modalités (mouvement, visuelles, sonores, kinesthésiques…)
- Déterminer le contexte de pratique (réel – technique, compétition// décontextualisé – motivation, confiance…)
- Déterminer le niveau d’activation physiologique (relaxé ? neutre ? activé ?)
- Privilégier une visualisation positive
- Prendre en compte les caractéristiques du sportif
- Planifier et Prévoir la durée et le nombre de répétitions